GUICHET D'ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DE LA ZONE OHADA FACE A LA PANDEMIE DE COVID-19





GERER AU MIEUX « L’APRÈS-COVID » ...
OPTIMISER LA GESTION DE « L’APRÈS-COVID »




Bien négocier le virage de l’après-Covid-19



Elargir l’horizon de l’entreprise avec de nouvelles approches et perspectives



ELARGIR L'HORIZON "APRES COVID" DE L'ENTREPRISE EN ZONE OHADA AVEC DE NOUVELLES APPROCHES ET PERSPECTIVES




La digitalisation des services et produits de l’entreprise en zone Ohada


Pensez à exploiter les possibilités que peut offrir le troc dans le cadre de la stratégie de relance "après Covid" des activités de votre entreprise en zone Ohada





















LA DIGITALISATION DES SERVICES ET PRODUITS DE L’ENTREPRISE EN ZONE OHADA

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UNE BONNE RAISON DE PENSER A LA DIGITALISATION DANS L’ENTREPRISE EN ZONE OHADA  LORS DE LA RELANCE DE SES ACTIVITES APRES-COVID-19 :
LES GRANDES POTENTIALITES DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

                Le tsunami de dégâts causés par la pandémie de Covid-19 a obligé les entreprises à prendre en compte, compte tenu des diverses contraintes liées à la sécurisation sanitaire, le paramètre « distance » avec son corollaire « services et produits à distance » à organiser et proposer…

                Dès lors le « tsunami » a permis (et va permettre) aux audacieuses qui se donnent la peine de tourner leurs regards vers l’horizon, d’explorer de nouvelles possibilités de services et produits fournis ou livrés différemment … dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler « l’économie numérique ».

                 « Même si la littérature est variée et riche il n'existe cependant pas de définition exacte de l'économie numérique. En effet elle ne se limite pas à un secteur d'activité particulier et englobe des concepts très différents ». BSI Economics. « Economie numérique : définition et impacts » :

http://www.bsi-economics.org/546-economie-numerique-definition-impacts

Définition TIC INSEE : « Selon une convention internationale fixée par l'OCDE, on qualifie de secteurs des technologies de l'information et de la communication (TIC) les secteurs suivants :  secteurs producteurs de TIC (fabrication d'ordinateurs et de matériel informatique, de TV, radios, téléphone,...) ;secteurs distributeurs de TIC (commerce de gros de matériel informatique,...) ;secteurs des services de TIC (télécommunications, services informatiques, services audiovisuels,...) ».

                Le schéma ci-dessous permet certainement d’appréhender plus facilement de manière synthétique les contours de ce vaste domaine.

Composition de l'économie numérique


                Avec le très large éventail des domaines qu’elle touche, dont les frontières sont chaque jour repoussées avec de nouvelles innovations, explorations, produits et services, l’économie numérique a fait exploser l’optimisme dans le monde entier. Exemple d’analyse : « Dans tous les pays du monde, l’accès au numérique favorise une croissance du Produit intérieur brut. Les technologies numériques font évoluer l’économie et influencent le développement grâce à leur effet multiplicateur sur la création d’emplois, notamment pour les jeunes ».

                Il est vrai que certains chiffres sur la croissance du seul marché des applications donnent le vertige … (plusieurs dizaines de milliards de dollars courant 2019) …

                Les innovations numériques ont en effet changé les modèles économiques et transformé les chaînes de valeur tout en favorisant l’inclusion des consommateurs par des solutions innovantes et adaptées à leurs besoins.

                Cet optimisme légitime conduit toutefois assez souvent, malheureusement, à certains raisonnements par postulats et à des paramétrages pas suffisamment multidimensionnels de l’activité numérique.

                Si la digitalisation peut effectivement contribuer au développement de l’entreprise en lui permettant de diversifier ses produits et services, les postulats et a priori doivent être écartés en ce domaine où la technique a une place importante.

LA NECESSITE D’UNE APPROCHE RIGOUREUSE

Le numérique inclut en effet certaines exigences en matière de sécurité technique de ses produits et services allant bien au-delà de tels postulats, comme le montrent les extraits de l’ouvrage de Henri Kloetzer « Introduction à l'économie numérique ».

Page 54 :

« Les agents économiques ont besoin de produits et de services numériques pour répondre à leurs besoins de traitement de l’information et pour fournir d’autres produits et services numériques.

Ces besoins sont pour une part communs à tous les types de produits ou de services, comme les besoins de conseil, de garantie, de conformité aux normes et standards applicables, de respect des exigences convenues sur les livrables, les délais, de protection de l’utilisateur, de sa santé, de son intégrité physique, de contrats clairs et équilibrés, de protection du consommateur, de non-concurrence …

Pour répondre à leurs besoins de traitement d’information, les agents économiques utilisent des systèmes d’informations qui leur appartiennent ou mis à leur disposition par des fournisseurs de services ou font réaliser des traitements par des fournisseurs de services.

Pour mettre en place et faire fonctionner les systèmes qui leur appartiennent, ils ont besoin de produits numériques, de logiciels standards, de services de maintenance associés, et/ou de services d’ingénierie, de déploiement, d’exploitation de systèmes d’informations, d’ingénierie de logiciel. …

Les agents économiques ont aussi des besoins de services s’appuyant sur la mise à disposition de systèmes d’informations, complètement ou partiellement numériques. Les services complètement numériques sont les services de télécommunication et les autres services de mise à disposition de systèmes d’information. Les services partiellement numériques intègrent la mise à disposition de systèmes d’informations à d’autres services, comme la fourniture de contenu.

Les agents économiques ont enfin besoin de services partiellement numériques de réalisation de travaux, nécessitant des connaissances, des compétences, des expertises à la fois du domaine des TI et d’autres domaines, comme l’aide à la définition des besoins, la formation ».

Page 63 :

« 3.2. Fiabilité, intégrité, pertinence, absence d’erreurs des produits, des logiciels, des résultats des services

  1. Les produits numériques développés ou fabriqués, les logiciels, les systèmes d’informations construits ou mis à disposition doivent être fiables et testables. Ils doivent fonctionner conformément à leurs spécifications ou aux attentes. Des exigences fortes de fiabilité sont définies pour des systèmes d’exploitation, les commutateurs, routeurs, le pilotage automatique, les systèmes médicaux, les systèmes d’armes, les systèmes pour le nucléaire, pour le contrôle d’un trafic aérien. Des exigences de prédictibilité sont définies dans certains cas.

Les exigences convenues de maintenabilité doivent être respectées. Les défauts doivent toujours être corrigés facilement. Leurs corrections doivent améliorer la fiabilité et ne pas la dégrader.

  1. Pour les produits, logiciels, systèmes qui stockent et communiquent des informations, l’intégrité des informations stockées et communiquées doit être garantie.

 Les opérations réalisées dans le cadre des services fournis doivent dans certains cas être tracées.

  1. Les résultats des services tels que les études, rapports, conceptions, la documentation des systèmes, des produits, des logiciels livrés ou mis à disposition, les informations fournies dans le cadre de services d’assistance aux utilisateurs doivent être exacts, pertinents, suffisants et communiqués sous une forme adaptée (clarté, structuration) ».

                La digitalisation impose donc une importante rigueur et une approche multidimensionnelle nécessitant :

. une sécurité technique devant permettre à l’entreprise d’évoluer avec une garantie de durabilité de ce qu’elle met en place,

. une sécurité organisationnelle, impliquant que le personnel chargé de gérer ces services et produits soit formé correctement,

. une sécurité juridique pour protéger l’entreprise et ses clients.



ME MANDESSI BELL Evelyne
Avocate
Consultante


Une session d'information est prévue sur Zoom le Jeudi 17 décembre 2020 à 10:00 GMT/TU. Son intitulé : "Relance de vos activités post Covid-19 en zone Ohada. Diversifiez et optimisez votre relance avec
la digitalisation".

Objectifs : informer les entreprises sur les opportunités de la digitalisation en leur sein en tenant compte des paramètres indispensables pour avoir dès le départ et maintenir après sur leurs marchés un profil professionnel qui les distinguera de la concurrence.

Public concerné : les entreprises et structures intéressées par la diversification des stratégies de démarrage, maintien ou développement de leurs activités avec la digitalisation.

Coût : gratuit.

Pour y assister, demandez votre inscription en cliquant ici (n'oubliez pas de rappeler le titre du séminaire). Vous recevrez les informations d'accès, sous réserve du nombre de places disponibles déjà complet ou non.


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